COMORES 4 ILES

COMORES 4 ILES

vendredi 22 janvier 2010

COMORES : LES CAPORAUX SE REVEILLENT ET ATTAQUENT DES CE WEEK-END.

L’opposition comorienne a décidé d’organiser une conférence de presse ce week-end pour répondre aux propos méprisants de M. Sarkozy à Mayotte, lundi dernier. Le président français a déclaré que « Mayotte, c’est la France ». C’est qui est contraire au droit comorien et au droit international. Les Comores sont admises aux nations unies le 12 novembre, comme pays composé de quatre îles dont Mayotte par la résolution n° 3385.
L’ONU condamne énergiquement la présence française à Mayotte qui constitue une violation de l’unité nationale de l’intégrité territoire et de la souveraineté des Comores.
Selon plusieurs observateurs, la déstabilisation des Comores vient de Mayotte. Cette déstabilisation oriente les préoccupations politiques des Comoriens sur d’autres questions plus vitales, que celle du retour de Mayotte.
Certains responsables politiques comoriens (surtout les caporaux) pour ne pas « froisser » la France promettent de développer d’abord les trois îles avant de s’intéresser au retour de Mayotte dans son giron naturel, oubliant que pendant ce temps là beaucoup des comoriens périssent dans le bras de mer séparant Mayotte d’Anjouan. D’autres estiment au contraire, qu’avec la France à Mayotte, les Comores ne se développeront pas. Pour eux le séparatisme comorien est né à Mayotte d’un « viol incestueux ».
Certains caporaux proposeraient de porter plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre la France pour crimes contre l'humanité. D’autres demanderaient la destitution du président Sambi et de son gouvernement pour complicité de génocide comorien. Ils se basent sur la déclaration du chef de la diplomatie comorienne sur la levée de la mesure gouvernementale qui interdisait l'expulsion à Mayotte des ressortissants comoriens des autres îles : ''Si nous avons suspendu cette mesure, ce que les intérêts de l'Etat étaient, à un moment donné, gravement compromis'' contraire à l’article 7-1 de la constitution comorienne qui stipule :
« Article 7-1 : Toute sécession ou tentative de sécession d’une ou plusieurs îles autonomes est interdite. Est qualifié de sécession, tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale et à l’Unité Nationale. Est nul de plein droit, tout acte ou toute mesure de nature à porter atteinte à l’Unité de la République ou à mettre en péril l’intégrité territoriale nationale prise par une autorité d’une île autonome ou de l’Union. Nonobstant les poursuites judiciaires, la nullité est constatée par la Cour Constitutionnelle, saisie par le Président de l’Union ou par le Président de l’Assemblée de l’Union ou par cinq Députés de l’Assemblée de l’Union ou par tout citoyen ».

(A suivre…)

Wongo – Moroni
source : http://wongo.skyrock.com/

Aucun commentaire: